jueves, 18 de diciembre de 2008

Vidéos sur la francophonie en Europe

La francophonie

http://www.youtube.com/watch?v=8Xa3uAk1XTc
http://www.youtube.com/watch?v=vmMHLhCGjno&feature=related

Belgique

http://www.youtube.com/watch?v=XZoaKG-ofls

Suisse

http://www.youtube.com/watch?v=FayV1hMkC_E

La Suisse francophone

La Suisse


Capitale: Berne Population: 7,2 millions (recensement 2000)
Langues officielles: allemand, français et italien
Langues nationales: allemand, français, italien et romanche
Groupe majoritaire: allemand (63,7 %)
Groupes minoritaires: français (20,4 %), italien (6,5 %), romanche (0,5 %), autres langues non nationales (9,0 % %) incluant les langues autochtones (franco-provençal, walser, lombard) et les langues immigrantes telles que l'espagnol, le portugais, le turc, le bosniaque, le serbe, le tamoul, etc.
Système politique: république confédérale formée de 26 cantons souverains

http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/Europe/suisse-1Intro.htm




Répartition des langues


La Suisse possède quatre langues nationales, mais toutes ne sont pas parlées par autant de personnes.

L'allemand


La majorité de la population vit en Suisse alémanique, la partie du pays où l'on parle allemand. On parle allemand dans 17 des 26 cantons.

Le français


Dans la partie ouest du pays, en Suisse romande, on parle français. Quatre cantons sont uniquement francophones: Genève, Vaud, Neuchâtel et le Jura. Trois cantons sont bilingues (allemand et français): Berne, Fribourg et le Valais.


L'italien



Au Tessin et dans quatre vallées du sud des Grisons, on parle italien.

Le romanche



Le canton des Grisons est trilingue. On y parle allemand, italien et romanche. Le romanche (ou rhéto-roman) est une langue à racines latines. Les Romanches, 0,5 % de la population suisse, forment le plus petit groupe linguistique.

Autres langues



Les nombreux étrangers résidant en Suisse y ont amené leurs propres langues. La pratique de toutes ces langues étrangères dépasse maintenant celle du romanche et de l'italien.

Les langues en Suisse

Allemand 63.7%
Français 20.4%
Italien 6.5%
Romanche 0.5%
Autres 9 %


Source: Office fédéral de la statistique 2002

http://www.swissworld.org/fr/population/langues/repartition_des_langues/



Le français dans la Suisse (La Suisse Romande)




Le français de Suisse se différencie peu du français de France. Il se caractérise par quelques termes issus du franco-provençal (aussi appelé arpitan), par des mots tels que septante, huitante ou nonante, ainsi que localement par des mots et expressions issues de langues germaniques tel que mouttre, witz, ou poutser.
Les dialectes romands ou patois, interdits à l'école dès le XIXe siècle se sont éteints au cours du XXe siècle. Ils sont encore pratiqués localement, notamment en Valais dans la vallée d'Évolène et dans le canton de Fribourg, mais ils ont presque disparu dans l’usage quotidien. Ils proviennent tous du francoprovençal excepté la langue parlée dans le canton du Jura qui est un dialecte d'oïl, le franc-comtois-jurassien. Malgré l'appui institutionnel, le patois étant inscrit dans la constitution jurassienne, le dialecte local ne se développe pas.

Louis Gauchat étudie dès 1899 les patois romands et publie le glossaire des patois de la Suisse romande. Les Suisses romands apprennent le « bon allemand ». S'ils habitent non loin de la frontière linguistique ils apprennent plus facilement le suisse allemand.


Les cantons suisses

http://www.memo.fr/dossier.asp?ID=623


Engagement de la Suisse en Francophonie

La Suisse, en qualité de pays pluriculturel et plurilingue, est membre à part entière de l'Organisation internationale de Ia Francophonie (OIF) depuis son adhésion en 1989 au Sommet des Chefs d'Etat et de gouvernement des pays ayant le français en partage. En 1996, elle a adhéré à l'Agence intergouvernementale de la Francophonie (AIF), l'opérateur principal de l'Organisation. Elle participe aujourd'hui à toutes les instances de la Francophonie (Sommet, Conférence ministérielle, Conseil permanent, Conférences ministérielles spécialisées et permanentes) ainsi qu'aux travaux de tous les opérateurs de la Francophonie (AIF, Agence universitaire, TV5, Association internationale des maires francophones, Université Senghor).

La Suisse est l'un des cinq principaux bailleurs de fonds avec la France, le Canada, la Communauté française de Belgique et le Québec. Les contributions statutaires de la Suisse au budget de l’Agence de la Francophonie s’élèvent à environ 4,4 mio de francs suisses (frs) par année. A celles-ci s’ajoutent les contributions volontaires de près de 2 mio de frs destinées au soutien de divers programmes dans les domaines de la culture, de la communication et de l’appui à l’Etat de droit. La contribution annuelle globale de la Suisse à l'Organisation, y compris TV5 (~CHF 7 mio.), se monte à près de 13,5 mio. de francs suisses.

Participation de la Suisse aux diverses enceintes de l'Organisation

Avant son adhésion à l’Agence de la Francophonie en 1996, la Suisse participait déjà à diverses conférences sectorielles, ainsi qu’à la CONFEMEN http://www.confemen.org (Conférence des ministres de l’éducation des pays ayant le français en partage), dont elle est membre à part entière depuis 1991. La Conférence suisse des Directeurs cantonaux de l’instruction publique (CDIP, http://www.edk.ch) prend une part active aux travaux de cette dernière.

En février 2001, la Suisse a également adhéré à la CONFEJES (Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports des pays ayant le français en partage, http://confejes.org).
Depuis 1989, l’Assemblée fédérale a une section nationale de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) (http://apf.francophonie.org/). En juillet 2002, l'APF a tenu ses assises annuelles à Berne, du 4 au 10 juillet.
La Suisse a participé en 1984 à la création de la chaîne de télévision TV5 (http://www.TV5.org) qui réunit TF1, France 2, FR3, RTBF et la SSR et à laquelle elle contribue à raison d’environ 7 mio de frs par an.
Les Universités de Suisse romande (http://www.cuso.ch) sont membres de l’AUF (Agence universitaire de la Francophonie) http://universites.francophonie.org. Depuis 1998, la Suisse, par le biais de l’Office fédéral de l’éducation et de la science, contribue également aux activités de cette association.


Les priorités de la Suisse au sein de la Francophonie

Comme elle le fait au sein de toute organisation internationale, la Suisse poursuit au sein de l'Organisation internationale de la Francophonie une politique d'intérêts.

La Suisse est convaincue du grand potentiel dont est porteuse l'Organisation internationale de la Francophonie. Sur la scène internationale, l'OIF peut et doit progressivement s'affirmer comme un acteur qui contribue à la promotion de la démocratie et de l'Etat de droit, ainsi qu'à la promotion de la diversité culturelle. Aux yeux de la Suisse, l'OIF peut encore mieux exploiter son potentiel, par une synergie accrue entre ses opérateurs. A cette fin, la Suisse soutient la mission du Secrétaire général et contribue depuis l'année 2000 au renforcement de son Cabinet, par la mise à disposition d'un Conseiller (actuellement, M. Pierre de Cocatrix). La Suisse a activement participé à l'élaboration du Cadre stratégique, adopté par les Chefs d'Etat et de gouvernement lors du Sommet de Ouagadougou, en novembre 2004. Dans sa contribution présentée lors de la 19ème session de la Conférence ministérielle de la Francophonie, en décembre 2003, elle présente sa vision d'une Organisation plus cohérente et efficace, rassemblée au sein de la "Maison de la Francophonie" qui devrait être inaugurée en 2006 à Paris.

La Suisse souhaite pouvoir mettre en oeuvre de manière accrue dans le cadre de la Francophonie ses principaux instruments de politique étrangère. Elle est aussi intéressée à un renforcement de la collaboration entre l'OIF et la Suisse à Genève, par l'organisation de réunions d'experts sur des thèmes d'intérêt commun. Ainsi, à l'occasion d'une réunion, en février 2004 à Marrakech, des structures gouvernementales chargées des droits de l'Homme dans l'espace francophone, la Suisse a proposé la tenue, à l'occasion des sessions de la Commission des droits de l'Homme des Nations Unies, de concertations francophones à Genève en vue de rapprocher les positions au sein de la Francophonie et de favoriser la réforme de cette Commission.

Une priorité suisse est également le renforcement de la participation suisse à la coopération francophone dans le cadre de l'Agence universitaire de la Francophonie et des réseaux institutionnels francophones. La Section suisse de l'Institut de droit d'expression et d'inspiration françaises a proposé d'accueillir en septembre 2005 en Suisse, à Lausanne, le congrès ordinaire de cet Institut, sur le thème du droit à l'eau.

expressions de suisse



La «suissitude»: un mythe?

La Suisse se trouve dans une situation tout à fait inhabituelle: elle abrite trois des principales langues européennes et n'a malgré cela pas de langue qui lui soit propre, mis à part le romanche qui n'est en réalité parlé que par 0,6 % de la population.Quelle que soit la langue qu'elles parlent, les différentes communautés suisses ont des liens linguistiques et culturels avec le voisin immédiat le plus important. En effet il est plus facile à un Genevois de parler avec un Parisien qu'avec un Bernois pourtant suisse lui aussi ! De même, il est plus facile à un Tessinois de lire le «Corriere della Sera» milanais que le «Neue Zürcher Zeitung».
Selon leur langue les communautés mangent différemment, ont des coutumes et des traditions toutes autres. Pour tout dire leur histoire commune remonte à à peu près deux cents ans. Avant l'invasion napoléonienne de 1798 certains des cantons régnaient sur d'autres parties de la Suisse. Les habitants de ce qui est aujourd'hui le canton de Vaud, par exemple, étaient des sujets bernois, mais ne jouissaient pas des mêmes droits que les Bernois.Les Suisses eux-mêmes se demandent parfois ce qu'ils peuvent avoir en commun à part leur passeport. Ils ne sauraient définir ce qui fait qu'ils sont Suisses. Les Suisses prétendent que ce qui les maintient ensemble, c'est le simple désir de rester unis. L'attitude générale est résumée par la formule «unité sans uniformité».
Avent et Noël
L'Avent désigne la période de quatre semaines qui précède la veillée de Noël. Pour les Chrétiens, c'est une période de préparation spirituelle à la fête de la Nativité de Jésus.Autrefois, cette période d'attente avant Noël était une occasion pour enseigner aux enfants les vertus de la patience avant une récompense. C'est de là que vient le fameux calendrier de l'Avent, qui contient 24 petites images illustrant le thème de Noël et qui sont dévoilées au rythme d'une image par jour.Les calendriers de l'Avent font partie intégrante de la tradition de Noël en Suisse, de même que les couronnes de l'Avent, décorées de quatre bougies qui sont brûlées à chacun des dimanches précédent Noël.

St-Nicolas
St-Nicolas de Myre est considéré dans la tradition chrétienne comme le saint protecteur des enfants. Il est fêté le 6 décembre. Dans plusieurs cantons, notamment ceux de Suisse centrale et Fribourg en Suisse romande, la date de la St-Nicolas donne lieu à une fête au cours de laquelle on met en scène une visite du personnage aux enfants. Revêtu de l'habit d'un évêque, St-Nicolas est traditionnellement accompagné d'un autre personnage, appelé «Père Fouettard» ou «Schmutzli» en Suisse alémanique. Tandis que St-Nicolas se charge de récompenser les enfants sages par des oranges et des confiseries, il revient au Père Fouettard, couvert d'une tunique noire, d'effrayer les enfants peu obéissants ou turbulents.
Noël
Même si la neige n'est pas présente partout à cette époque, le temps de Noël donne lieu à des manifestations de la tradition auxquelles participent également nombre de non-pratiquants.Grâce à la multiplicité de ses cultures et à la place qu'elle occupe au centre de l'Europe, la Suisse possède un riche répertoire de chants de Noël. Autrefois on racontait aux enfants, spécialement ceux des régions de confession catholique, que les cadeaux de Noël étaient apportés par le petit Jésus. Aujourd'hui, en Suisse comme partout ailleurs, c'est probablement la figure universelle du Père Noël qui a remplacé le petit Jésus dans l'imagination des plus jeunes.
Le chocolat suisse

Le cacao…

Le cacao est un produit d'un grande noblesse. Le cacaoyer trouve des conditions idéales à sa croissance dans la zone tropicale qui s'étend de part et d'autre de l'équateur. Ses fruits, qui poussent directement sur le tronc, sont récoltés deux fois par an ; ils contiennent de 20 à 30 fèves de cacao blanches.

Une fois extraites de leur enveloppe, celles-ci sont entassées, couvertes puis abandonnées au processus de la fermentation qui anéantit leur pouvoir germinatif, tandis qu'apparaissent leurs précurseurs d'arôme. Après séchage, les fèves sont prêtes à être acheminées par bateau. Elles sont achetées par les entreprises de l'industrie de transformation aux Bourses de cacao de Londres et de New York.
..devient chocolat
La production de chocolat repose sur un artisanat fort ancien, celui du confiseur et du chocolatier. Aujourd'hui encore, la production industrielle suit les étapes traditionnelles du travail artisanal d'antan, mais des installations techniques hautement évoluées ont pris le relais à tous les échelons d'exécution.
Si elles permettent de rationaliser la fabrication, elles garantissent surtout un niveau constant de haute qualité. Les fèves de cacao sont la matière première la plus importante pour la fabrication de chocolat. Après un rigoureux contrôle de qualité, le cacao brut est soigneusement nettoyé, torréfié, concassé et moulu. Ainsi naît la pâte de cacao. Celle-ci, mélangée à du sucre et à du beurre de cacao, donne le chocolat noir classique. Si l'on y ajoute du lait condensé ou en poudre, on obtient du chocolat au lait. Le chocolat blanc, lui, ne contient pas de pâte de cacao. Ces trois mélanges sont à la base de toutes les variétés de chocolat. Après malaxage, ces mélanges de base sont broyés puis affinés par "conchage".

On a enfin une pâte de chocolat onctueuse, que l'on tempère pour permettre le moulage en tablettes massives ou, après adjonction de noisettes, amandes, fruits ou de liqueur, en tablettes fourrées et en bien d'autres spécialités.
Petits ou grands mais toujours délicats, tous ces chocolats sont ensuite emballés dans des enveloppes, des boîtes ou des bonbonnières et, pour finir, dans de grands cartons d'expédition avant de rejoindre les entrepôts du commerce de détail ou de partir à l'exportation, dans le monde entier.
Qualité
Pour reconnaître un chocolat de qualité, il suffit à l'amateur éclairé d'en rompre un morceau: la cassure est nette, franche, sans arête friable. Le nez ne s'y trompe pas non plus : le parfum d'un chocolat fin révèle un bouquet plein, charnu mais jamais envahissant. Sa dégustation, enfin, est révélatrice : un bon chocolat fond "comme du beurre" sur la langue sans l'empâter ni laisser d'impression sablonneuse ou d'arrière-goût. Il est subtil et délicat, d'une saveur harmonieuse, bref, unique en son genre.

ConservationSuivant la recette, le chocolat se garde au minimum 12 mois, le chocolat noir jusqu'à 15. Dans l'idéal, il devrait être conservé à une température située entre 10° et 18°C, à l'abri de la lumière et de l'humidité. Le chocolat est sain. Il est rare de trouver une telle somme de substances précieuses, nourrissantes et énergétiques, entièrement naturelles de surcroît - protéines, hydrates de carbone, oligo-éléments, sels minéraux et vitamines - sous un volume si faible. Une tablette de chocolat au lait de 100 g a une valeur énergétique de 2300 kilojoules, soit 550 kilocalories. Bref, le chocolat, c'est bon et c'est sain. Mais s'il constitue un appoint à une nourriture équilibrée, il ne saurait la remplacer.
Les confiseurs sont encore très nombreux à confectionner leurs propres produits au chocolat. Ils le font avec beaucoup d'amour et de savoir-faire, contribuant ainsi largement à la réputation du chocolat suisse. En général, ils se procurent la pâte nécessaire sous forme de chocolat de couverture qu'ils achètent à des sociétés spécialisées ou à de grandes fabriques de chocolat.

Recette Parfait au Chocolat


200 g de chocolat noir2 1/2 dl de crème4 oeufs 6 cuillerées à soupe de sucre glace
Au bain-marie, faites fondre le chocolat et le sucre glace additionnés de 2 cuillerées à soupe d'eau chaude. Séparez les blancs des jaunes d'oeufs. Tout en fouettant énergiquement le chocolat, ajoutez-y d'abord les jaunes, puis les blancs battus en neige. Laissez refroidir dans le compartiment congélateur du réfrigérateur, incorporez la crème préalablement fouettée et mettez à reposer 2 à 3 heures au réfrigérateur.

Luxembourg francophone

LUXEMBOURG


Capitale: Luxembourg.
Population: 441 300 (2001).
Langues officielles (de facto): luxembourgeois, français et allemand.
Groupe majoritaire: luxembourgeois (76,3 %).
Groupes minoritaires: français (4,1 %), allemand (2,7 %), italien, portugais, espagnol, russe, serbe, etc.
Système politique: monarchie constitutionnelle (grand-duché).
Articles constitutionnels (langue): art. 29 de la Constitution de 2006.

Site web officiel du pays : http://www.gouvernement.lu/

Le Luxembourg fut fondé en 963 quand Sigefroy comte des Ardennes, acquit les ruines d'un vieux fort romain appelé Castellum Lucilinburhuc qui appartenait aux moines de l'abbaye Saint-Maximin de Trèves. Ce château, situé sur une excroissance rocheuse appelée le Bock, fut progressivement agrandi et renforcé au cours des années, jusqu'à devenir au XIXe siècle une des plus puissantes forteresses d'Europe. Vu ses défenses formidables et sa situation géographique elle fut appelée la « Gibraltar du Nord »[1].
En 1139, le comté est inféodé par l'empereur Lothaire III à Henri de Namur alors que le comte Henri de Grandpré était un plus proche parent (beau-frère)de Conrad II, dernier représentant de la lignée des comtes d'Ardennes mort sans descendance.

À la mort de son père en 1139, Henri IV devient aussi comte de Namur. En 1153, il hérite également des comtés de Durbuy et de Laroche. Sa fille Ermesinde et son mari Thiébaut de Bar doivent abandonner le comté de Namur. Après la mort de Thiébaut, Ermensinde se remarie en 1214 avec Waléran de Limbourg, qui lui apporte en dot le marquisat d'Arlon. Le fils d'Ermensinde, Henri le Blondel impose sa suzeraineté au comté de Vianden. Le comte Jean l'Aveugle achète en 1337 une première moitié du comté de Chiny. Son fils Venceslas achète la seconde moitié.
Le Luxembourg resta un comté immédiat du Saint Empire romain germanique jusqu'en 1354, quand il fut élevé par l'empereur Charles IV au rang de duché. En 1437 la famille régnante s'éteignit et le château passa brièvement aux mains des Habsbourg, avant d'entrer dans les domaines de Philippe III le Bon, duc de Bourgogne en 1443. Avec la mort de Marie de Bourgogne en 1482 le Luxembourg retourna aux Habsbourg en la personne de Maximilien, son époux.
TEMPS MODERNS

Le Luxembourg devint l'une des Dix-sept Provinces qui appartinrent à Charles Quint et passèrent à la branche espagnole des Habsbourg lorsque ce dernier abdiqua.
Le Traité des Pyrénées cède à la France le sud du duché avec les villes de Diedenhoffen (en français Thionville) et Montmédy.
Louis XIV annexa le duché en 1684. Ce fait inquiéta les voisins de la France et contribua à la formation de la Ligue d'Augsbourg en 1686. Une guerre s'ensuivit qui força la France à restituer le duché aux Habsbourg en 1697 (traité de Rijswick). Pendant la période de souveraineté française, la forteresse fut renforcée par le célèbre ingénieur Vauban. Le pouvoir des Habsbourg fut confirmé en 1715 et le Luxembourg fut intégré dans les Pays-Bas autrichiens.

Période française (1795-1815)
Après la révolution française, la France reconquit le Luxembourg et en fit un département (département des Forêts) de la République en 1795 (situation officialisée en 1797).

Période néerlandaise (1815-1830)

À la défaite de Napoléon en 1815, si le Luxembourg dut cèder à la Prusse l'ensemble de ses territoires situés à l'est de la Moselle et de la Sûre, il fut élevé au rang d'État indépendant et de grand-duché, membre de la Confédération germanique. Guillaume Ier, roi des Pays-Bas, en devint le grand-duc, afin de compenser la perte de ses domaines familiaux en Allemagne. Ce statut d'État indépendant ne fut cependant pas respecté par le roi Guillaume. Celui-ci l'intégra à son royaume des Pays-Bas et l'administra comme n'importe laquelle de ses provinces. La Loi fondamentale y fut appliquée comme partout ailleurs. Cependant, le Luxembourg avait le statut de citadelle fédérale et une garnison de la Confédération germanique en assurait la défense. Cette garnison était en fait essentiellement prussienne.

Période belge (1830-1839)
Lorsqu'en 1830 les provinces du Sud se révoltèrent contre le roi Guillaume, les Luxembourgeois prirent une part active aux événements. Une fois l'indépendance proclamée, l'ensemble du grand-duché fut donc incorporé dans le jeune royaume de Belgique. Cependant, la forteresse de Luxembourg restait aux mains des troupes prussiennes qui la défendaient. Par ailleurs, les Puissances étaient résolues à priver la Belgique de ce point stratégique en cas d'attaque française. Ainsi les protocoles de Londres (20 janvier 1831) stipulaient que la Belgique devait rendre le Luxembourg au roi des Pays-Bas. Le Traité des XVIII articles (26 juin 1831), plus favorable à la Belgique, permettait un rachat de la province, mais après la campagne des Dix-Jours, il fut remplacé par le Traité des XXIV articles (15 novembre 1831), qui excluait le rachat, mais accordait à la Belgique le Luxembourg wallon et le canton d'Arlon (l'actuelle province belge de Luxembourg), ceci sur proposition du roi des Français Louis-Philippe. Par ailleurs, pour compenser cette perte territoriale pour la Confédération germanique, le traité prévoyait l'intégration d'une partie de la province de Limbourg dans ladite confédération, sous le nom de duché de Limbourg. Le traité précise aussi que le Luxembourg, bien que son souverain soit le roi des Pays-Bas, sera un État indépendant. Cependant, Guillaume Ier refusait de ratifier le traité, espérant qu'il pourrait un jour récupérer l'ensemble des provinces du Sud. Tout le Luxembourg (sauf la forteresse de Luxembourg) restait donc sous contrôle belge. En 1838, le roi des Pays-Bas fit savoir à la Conférence de Londres qu'il se ralliait au Traité des XXIV articles. Malgré les tentatives des autorités belges pour obtenir une révision du traité, la Belgique dut alors rendre au roi Guillaume, en 1839, l'essentiel du Luxembourg germanophone. Pour le Luxembourg, la perte de ses terres les plus francophones fit du Luxembourg un État principalement allemand, bien que l'influence culturelle française restât forte.
Vers l'indépendance (1839-1867)
En 1839, le pays repassa donc aux mains de Guillaume Ier, qui reconnaît l'indépendance du pays selon les termes du Traité des XXIV articles. La perte des marchés belges causa des difficultés économiques. Voulant y remédier, le roi et grand-duc intégra le grand-duché à l'union douanière allemande (Zollverein) en 1842. Cela n'empêcha pas le Luxembourg de rester un pays agricole sous-développé durant la plus grande partie du siècle. Pour ces raisons un cinquième de la population émigra aux États-Unis entre 1841 et 1891.

L'échec de la cession du Grand-duché à la France provoqua, sous la pression des opinions publiques des états allemands, la Crise luxembourgeoise. Cette crise diplomatique, qui faillit tourner à l'affrontement armé entre la France et la Prusse, se régla pacifiquement à la Conférence de Londres et eut pour conséquence la reconnaissance internationale de l'indépendance du Grand-duché et son statut de pays neutre. Les murs de la forteresse furent abattus et la garnison prussienne fut retirée.
À la mort de Guillaume III sans postérité mâle survivante en 1890, le grand-duché passa à la maison de Nassau-Weilburg en vertu d'un contrat d'héritage passé en 1783 entre les branches Ottoniennes et Walramiennes de la maison de Nassau. Désormais le Luxembourg et les Pays-Bas auront des souverains différents.

Les deux guerres mondiales

Pendant la Première Guerre mondiale, le Luxembourg fut occupé par l'Allemagne jusqu'en 1918 et fut libéré par des troupes françaises et américaines. Deux divisions américaines stationnèrent dans l'État dans les années qui suivirent la guerre. Les négociations de Versailles en 1918 rejetèrent les prétentions belges sur le Luxembourg et confirmèrent l'indépendance du pays. En 1918, le Luxembourg quitte le Zollverein. En 1921, il constitue l'union économique belgo-luxembourgeoise avec la Belgique (UEBL) qui sera détruite par l'occupation allemande.
En mai 1940, les Allemands violent la neutralité luxembourgeoise et occupent le Grand-Duché. La grande-duchesse et le gouvernement fuient en France puis en Angleterre. Le régime nazi considère le Luxembourg comme un territoire allemand (comme l'Alsace-Moselle française). Un gauleiter est nommé, l'usage du français est interdit. Mais le pays connait une forte résistance passive. Ainsi en octobre 1941, un recensement racial organisé par les nazis est transformé par la population en un référendum pour leur langue maternelle, le luxembourgeois et leur indépendance. En 1942, comme les Malgré-nous alsaciens ou lorrains, les jeunes Luxembourgeois sont enrôlés de force dans l'armée allemande. Cela provoquera une grève générale, réprimée dans le sang par les occupants nazis. La résistance s'organise à l'intérieur et à l'extérieur du pays (des unités luxembourgeoises combattent aux cotés des Alliés dans la brigade Piron et le fils de la grande-duchesse Charlotte, le futur grand-duc Jean combat dans les Irish Guards en Normandie). Le Luxembourg est libéré en septembre 1944 par les Américains, mais il subit la contre-attaque allemande lors de la bataille des Ardennes en décembre 44 - janvier 45 qui ravage le nord du Grand-Duché.


La situation linguistique[2]


La situation linguistique au Luxembourg se caractérise par la pratique et la reconnaissance de trois langues officielles: le luxembourgeois, le français et l'allemand. Afin de comprendre cette situation plutôt inhabituelle, voici un bref aperçu historique sur la pratique linguistique au Luxembourg.

La situation actuelle
La situation linguistique actuelle du Luxembourg suit le fil de l'histoire dans sa logique. Le bilinguisme hiérarchisé règne toujours, mais acquiert une nouvelle signification à partir de la révision constitutionnelle de 1948. Cette révision donne, en effet, au législateur la possibilité de régler le régime linguistique par la loi. Cette nouvelle possibilité a poussé la Chambre à voter une loi le 24 février 1984 qui, de prime abord, ne change rien à l'état traditionnel du bilinguisme.
La particularité de cette loi est la consécration, pour la première fois, de l'identité luxembourgeoise (qui existe désormais et surtout après la 2e Guerre Mondiale) en constatant que le luxembourgeois est la langue nationale. La loi de 1984 reconnaît les trois langues du Luxembourg, le luxembourgeois, le français et l'allemand comme des langues officielles. Cette parité est légèrement entravée dans une disposition de cette loi (article 3) portant que les administrés doivent se servir des trois langues "dans la mesure du possible". Il faut admettre que le français reste la langue de la législation (article 2) ce qui est dû à l'application du code civil napoléonien.
Cette reconnaissance permet, certes, de valoriser l'identité luxembourgeoise, mais ne résout pas le fait que cette langue n'est pas suffisamment élaborée comme langue écrite et qu'elle n'est pas maîtrisée par un nombre suffisant de Luxembourgeois.
Les musées
Le Luxembourg est doté d’une pléthore de musées consacrés au patrimoine, à l’industrie et aux sciences naturelles. Alors que certains d’entre eux retracent et illustrent l’histoire du Luxembourg, d’autres exposent les créations artistiques contemporaines. Les musées de sciences naturelles sensibilisent à leur tour le public à l’environnement et à la conservation du patrimoine naturel.

Aller à : http://www.gouvernement.lu/tout_savoir/culture/musees.html

Le système scolaire

Conformément à la Constitution luxembourgeoise, l’État organise et réglemente l’enseignement. Au Grand-Duché, la durée de la scolarité obligatoire est fixée à onze ans, dont deux années d’éducation préscolaire, six années d’études primaires et trois années d’études secondaires.
L’enseignement public est gratuit, les frais étant couverts par le budget de l’État. La grande majorité des écoles et des lycées luxembourgeois sont d'ailleurs publics. Il existe quelques établissements privés, qui sont cependant tenus de suivre les mêmes matières que celles enseignées dans les écoles publiques. L’enseignement se fait en luxembourgeois, en allemand et en français.

Aller à : http://www.gouvernement.lu/tout_savoir/education_recherche/systeme_scolaire.html

Caractéristiques de la population

Entre 1841 et 1891, la conjoncture économique a engendré une forte émigration au Luxembourg. Plus de 72.000 Luxembourgeois, ce qui équivalait à près d'un Luxembourgeois sur cinq, se sont établis en France et aux États-Unis.
Les premiers étaient pour la plupart des artisans qui parcouraient la France en vue d'apprendre ou de parfaire leur métier et qui rentraient ensuite au Luxembourg.
Par contre, ceux qui émigraient vers les États-Unis, partaient pour de bon. Des familles, voire des villages entiers, se retrouvaient souvent dans la même ville, ce qui explique pourquoi l'identité luxembourgeoise a laissé des traces sur le continent américain. Aujourd'hui de nombreux américains, descendants de ces familles, sont à la recherche d'informations sur leurs ancêtres.
Aller à : http://www.gouvernement.lu/tout_savoir/genealogie/infos_genealogie.html

Luxembourg en Europe
Le Luxembourg est un des membres fondateurs de l'Union européenne (UE). En effet, il contribue à fonder la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) en 1951, puis en 1957, la Communauté économique européenne (traité de Rome) et la Communauté de l'énergie atomique (Euratom).
La capitale du Luxembourg devient même le siège provisoire de la CECA en 1952 et, par la même occasion, la première capitale européenne. Lorsque les institutions fusionnent en 1965, la Ville de Luxembourg devient, à côté de Bruxelles et de Strasbourg, le troisième pôle de la Communauté européenne.

La volonté du Luxembourg de participer à la réunification de l'Europe s'est exprimée à travers d'importants personnages luxembourgeois aux débuts de cette histoire de l'Europe. Les noms comme Robert Schuman (1886-1963), Joseph Bech (1887-1975), Charles-Léon Hammes (1898-1967), Émile Mayrisch et Pierre Werner ont à jamais lié le destin du Luxembourg à celui de l'Europe.

Fêtes et jours fériés[3]
Concernant la Fête Nationale, depuis la fin du XVIIIe siècle, le Luxembourg célébre l’anniversaire de naissance du Souverain. Sous le règne de la Grande-Duchesse Charlotte, cette célébration eut toujours lieu le 23 janvier, date anniversaire de la Souveraine.

A partir de 1961, pour des raisons climatiques, la célébration publique de l’anniversaire du Souverain est célébrée le 23 juin de chaque année.
Fêtes et jours fériés
Date
Nom français
Nom local
Remarques
1er janvier
Jour de l'An
Neijoerschdag

Mars-avril
Vendredi Saint
Karfreideg
Uniquement pour les Banques
Mars-avril
Lundi de Pâques
Ouschterméindeg

1er mai
Fête du Travail
Éischte Mee

Mai
Jeudi de l'Ascension
Christihimmelfahrt

Mai-juin
Lundi de Pentecôte
Päischtméindeg

23 juin
Fête Nationale
Nationale Feierdag

15 août
Assomption
Maria-Himmelfahrt, Léiffrakrautdag, Léiffrawëschdag

1er novembre
Toussaint
Allerhellgen

25 décembre
Noël
Chrëschtdag

26 décembre
Saint-Étienne
Stiefesdag
Lendemain de Noël


Fête Nationale Marché de Noël


Bien-être

(http://www.tout-luxembourg.com/consommaction-juin-08.php#more-1011)

Depuis septembre 2007, 6 ONG Luxembourgeoises (Aide à l’Enfance de l’Inde, ASTM, Caritas, Frères des Hommes, SOS Faim et TransFair Minka) mènent une campagne intitulée Consomm’action.
De nombreuses interventions ont été faites auprès d’élèves âgés de 15 à 20 ans.

Elle s’achève a la fin du mois, et a permis de sensibiliser 30 classes sur notre rôle de consommateurs.Ils ont été amenés à s’interroger sur les répercutions de leurs achats. Ils ont ainsi pu voir l’impact de leurs choix sur l’équilibre social mais aussi environnemental et économique à l’échelle de la planète.
Les différents ateliers ont donc été menés de façon à leur faire prendre conscience de ce qui se cache derrière ce qu’ils portent ou mangent, etc..

Le stress, ou plus exactement l’excès de stress, a un coût pour l’entreprise. Ce n’est pas une fatalité. Il se soigne. Ce sujet, crucial dans le monde du travail aujourd’hui, est un des thèmes étudiés par santeautravail.lu, une plate-forme d’information sur la thématique du Bien-être et de la Santé au Travail. Il est en ligne depuis ce matin.

Ce site a l’ambition d’être un centre de ressources et une plateforme d’échanges sur tous les sujets concernant la santé au travail.
Santeautravail.lu est développé par le pôle ressources humaines du groupe Solexter, qui est également présent dans le secteur des technologies de l’information et celui de l’ingénierie des process industriels. Solexter emploie 27 salariés.

ACTUALITÉS
(http://www.agendalux.lu/article-1-1.html)
Grand-Duché de Luxembourg


Notre périple vers les fêtes de fin d'année commence d'abord à Luxembourg-Ville. Du 1er au 24 décembre prochain, la Place d’Armes et la Rue du Curé se transformeront en un véritable village de Noël. Groupés autour d’un énorme sapin, 70 chalets en bois animeront tous les jours de 10h30 à 20h la place. Plusieurs concerts y seront également donnés. Parallèlement, un marché de l’Avent animera le parvis de la Gare Centrale. Ambiance décontractée sur ces marchés multiculturels. Le Stollen de Saxe côtoie le Bûche de Noël à la française, les airs de Noël en langue luxembourgeoise (“An der grousser Hellger Nuecht”) se mêlent sans contrefaçon au “Stille Nacht” allemand, au “White Christmas” anglais ou encore à la mélodie de “Noël, Noël”. Grands et petits y découvriront avec joie des bougies fabriquées mains, des pains d’épices en forme de cœur, des jouets, des décorations diverses pour embellir votre sapin de Noël, des cartes de vœux, des CD’s avec des chants de Noël luxembourgeois et internationaux et plein de charmantes idées-cadeaux. Évidemment, vous pourrez y déguster aussi de succulents petits plats ou du vin chaud (“Glühwein”).
Marché de Noël à Esch-sur-Alzette Ensuite, direction Esch-sur-Alzette, au sud du pays.
Un autre grand marché de Noël a lieu à la Place de la Résistance, autour de l’École du Brill et à l’entrée de la rue de l’Alzette, du 1er au 24 décembre prochain. Les grands se réchaufferont avec le traditionnel vin chaud, servi aux frileux sous tente, et dégusteront des marrons chauds dans le grand chalet tandis que diverses animations amuseront les petits. A proximité, la plus longue zone piétonne du Grand-Duché, la Rue de l’Alzette, à deux pas du marché. En levant les yeux au ciel, vous découvrirez l'étonnante architecture des bâtiments. La multitude des styles (historicisme, Art Nouveau, Art Déco, fonctionnalisme) fait d’Esch-sur-Alzette un véritable creuset de l’architecture européenne. Retour au moyen-âge Enfin, en route pour Vianden à l'est du Luxembourg pour découvrir un des plus beaux sites de la région Eifel-Ardennes : le château féodal où se déroulera un marché de Noël inspiré du Moyen-âge les 16 et 17 décembre et intitulé ''Instants de Noël - Magie de Noël''. Les différentes salles, que ce soit la cave voûtée, la salle d’armes, l’ancienne cuisine, la salle à manger ou encore la salle des Chevaliers, prêteront leur cadre prestigieux à la vente de cadeaux de Noël et aux délicieux produits saisonniers. En outre, il y aura une crèche vivante et des animations musicales à caractère médiéval.


TURISME
(http://www.gouvernement.lu/tout_savoir/tourisme/pays.html)

La variété des paysages constitue l'un des grands attraits du Grand-Duché de Luxembourg.
Située au nord, la région de l'Oesling forme la partie occidentale du massif de l'Ardenne et borde la région allemande de l'Eifel. Elle est richement boisée et couvre environ un tiers du territoire national. Cette région se distingue par ses contrastes, ses couleurs, ses villages de hauteur, ses forêts de chênes et de pins, ses terres arables ou encore ses plateaux découpés par ses rivières.
Le Gutland (Bon pays) est situé au sud et au centre du pays. Il s'agit d'une région vallonnée de campagnes et de forêts. À l'est, le Gutland est délimité par la vallée de la Moselle, l'un des premiers centres d'attraction du pays, grâce à son activité viticole, et au sud-ouest, par une étroite bande de "Terres rouges", qui constitue la région du Bassin minier, siège de l'industrie sidérurgique.
La zone de contact entre l'Oesling et le Gutland constitue l'une des premières régions agricoles du pays.
Il y a enfin la capitale, Luxembourg-Ville, dont le quartier historique et certaines de ses fortifications ont été déclarés "patrimoine mondial de l'Unesco" en 1994. Cet important héritage historique, allié à la vocation de capitale européenne de la ville et à ses qualités de centre financier lui conférent un caractère des plus cosmopolites.

Le climat


Le Grand-Duché de Luxembourg bénéficie d'un climat tempéré sans extrême, grâce à la mer distante de quelque 320 km. Le `gulf-stream' en effet exerce sur le climat son influence modératrice.
L'atmosphère est pure et salutaire pour la santé.
La pluviosité moyenne est de 782,2 mm par an et la température moyenne est de 0,7 degrés en janvier et de 17,3 degrés en juillet.

Tempéré et humide, le climat luxembourgeois oscille entre des influences océaniques, en raison des vents d’Ouest et Sud-Ouest qui apportent des précipitations toute l’année, et des influences continentales, surtout en hiver par l'intermédiaire des courants froids et des vents du Nord-Est. Les températures peuvent varier de 0°C en janvier à 17°C en juillet selon les régions, l’Oesling étant plus frais que la vallée de la Moselle où les températures peuvent atteindre plus de 18°C.


CONSOMMATION
(http://www.septimanie-export.com/fr/fiches-pays/vin/luxembourg/vin-consommation)


De vin


La consommation totale de vin au Luxembourg, possédant une tradition vitivinicole qui remonte à la présence romaine, s'est élevée à 31,9 millions de litres sur l'année 2007. Depuis 1995, elle a augmenté de 38,1% et cette consommation ne cesse de croître.Le Luxembourg a une situation particulière. En effet, plus de 110 000 frontaliers belges, allemands et français (les Français représentent la moitié des flux quotidiens), viennent travailler chaque jour au Luxembourg, ce qui accroît d’autant le nombre de consommateurs du pays. Ainsi, les chiffres officiels de la consommation par habitant ne sont pas très significatifs et surestiment largement la consommation des Luxembourgeois. En 2007, la consommation par habitant s'élevait à 66,4 litres. La consommation reste cependant élevée. Par ailleurs, 933 000 flux entrants de touristes ont été enregistrés en 2004. Ces flux alimentent le volume des ventes de vins et spiritueux, plus compétitifs au Luxembourg en termes de prix grâce à une fiscalité plus favorable pour le consommateur.Malgré tout, le marché des boissons alcoolisées reste dominer par la consommation de bière.
Les Luxembourgeois ont dépensé 388 EUR pour l'achat de vin en 2005 selon les dernières données disponibles sur Eurostat.

Du chocolat


La consommation est bien sûr fluctuante en fonction de la période de l'année, Pâques et Noël étant des périodes de forte consommation.La consommation de chocolat est fonction de trois facteurs principaux : les habitudes alimentaires, les conditions climatiques et l'environnement économique. Les chiffres comparés d'un pays à l'autre montrent des variations sensibles.



En Europe, on distingue principalement deux blocs : les pays du Nord et ceux du sud. Ce sont les Suisses qui consomment le plus de chocolat en Europe devant la Norvège, la Belgique, le Royaume Uni et l'Autriche (1992).



Du lait et ses dérivés

En Europe, les habitants consomment en moyenne 309 kg d'équivalent lait (lait liquide et produits laitiers) par an et par personne. Les pays du Nord ont une alimentation plus lactée que les pays du Sud. En tête on trouve : le Danemark avec 465 kg, puis la France avec 403 kg et l'Allemagne, la Belgique et le Luxembourg à 367 kg environ. Autour de 300 kg: le Royaume-Uni, les Pays-Bas, l'Italie. Loin derrière se trouvent la Grèce, l'Espagne et le Portugal : entre 190 kg et 150 kg.(chiffres 1990).

miércoles, 17 de diciembre de 2008

Le Royaume de Belgique

Géographie

Le Royaume de Belgique se situe dans l'Hémisphère Nord et à l'est du méridien de Greenwich (latitude nord et longitude est). Il s'étend en latitude sur 2 degrés, de Meerle au nord (51°30') à Torgny au sud (49°30'), et compte moins de 4 degrés en longitude, de La Panne comme point le plus à l'ouest (2°33') à Manderfeld à l'est (6°24'). Son centre géographique se situe à Nil-Saint-Vincent, dans le Brabant wallon, à 50°38' de latitude nord et 04°40' de longitude est.
La Belgique partage ses frontières avec la République française (645,6 km), les Pays-Bas (459,6 km), la République fédérale d’Allemagne (153,4 km) et le Grand-Duché de Luxembourg (150,4 km); et possède 73,1 km de frontières maritimes.La superficie du pays est de 30 528 km²; et de 33 990 km² en ajoutant les eaux territoriales.

Le climat est océanique tempéré avec des précipitations régulières et fréquentes sur toute l'année (Cfb dans la classification de Köppen). Les vents dominants soufflent du secteur ouest.
Trois zones géographiques peuvent être distinguées : la basse Belgique (moins de 100 m d'altitude), la moyenne Belgique (de 100 à 200 m) et la haute Belgique (de 200 à plus de 500 m). La basse Belgique commence après le littoral, une bande de plages de sable et de dunes, par des polders pour s'enfoncer à l'intérieur des terres avec la plaine flamande et la Campine. La moyenne Belgique s’élève progressivement vers les vallées de la Sambre et de la Meuse, c'est une zone qui se compose de bas plateaux limoneux fertiles avec à l'ouest le plateau hennuyer-brabançon et à l'est la Hesbaye. Au sud du sillon Sambre et Meuse commence la haute Belgique, la région la moins peuplée et la plus boisée du pays, avec le plateau du Condroz et les vallées de la Meuse et de l'Ourthe. Il y a aussi le pays de Herve qui s'étend à l'est entre la Meuse et la Vesdre, puis la région de la Fagne-Famenne au sud du Condroz, et ensuite encore plus au sud l'Ardenne et à l'est les Hautes Fagnes qui culminent à 694 m au signal de Botrange. Il y a également la Gaume, ou Lorraine belge, qui jouit d'un climat plus clément, surtout au flanc de la troisième cuesta où l'on cultive même la vigne.

À cause de sa densité de population élevée, et d'efforts politiques inadéquats, la Belgique fait face à de sérieux problèmes environnementaux. Un rapport de 2003 suggère que la qualité des eaux de surface de Belgique est la pire des 122 pays étudiés. Dans l'étude de 2008 sur l'indice de performance écologique, la Belgique a obtenu un score total de 78,4% et est classée avant-dernière des pays de l'Union européenne, bien qu'elle soit 57e sur 149 pays


Politique

Organisation politique
Jusqu’en 1970, la Belgique était un état unitaire mais la querelle linguistique amena, à partir de 1980, quatre vagues de réforme fédéraliste qui aboutirent aux Accords de St-Michel qui font d'elle aujourd'hui un État fédéral.
Au niveau de cet État fédéral, le pouvoir législatif se compose de la Chambre des Représentants (150 membres), du Sénat (71 sièges), et du roi. Le pouvoir exécutif est composé du Roi et des ministres (le Premier ministre étant un primus inter pares). Le pouvoir judiciaire est, quant à lui exercé par les cours et les tribunaux.
Leurs rôles sont :

Pouvoir législatif fédéral : faire les lois et contrôle le pouvoir exécutif. Il est exercé par le Parlement et par le roi. Le Parlement est constitué de deux chambres, le Sénat et la Chambre des Représentants.
Pouvoir exécutif fédéral : dirige le pays. Il fait en sorte que les lois soient appliquées de manière concrète et qu’elles soient respectées. Le pouvoir exécutif est exercé par le Roi et son gouvernement, constitué de ministres et de secrétaires d’État.

Pouvoir judiciaire : il se prononce en matière de litiges. Il contrôle également la légalité des actes du pouvoir exécutif. Exercé par les cours et les tribunaux.

La séparation des pouvoirs existe également au niveau des Communautés et des Régions. Celles-ci disposent d’un pouvoir législatif et d’un pouvoir exécutif séparé. Pour les autorités fédérales, les Communautés et les Régions, le pouvoir judiciaire est toutefois exercé par les mêmes instances.
Forme de l’état : C’est une monarchie constitutionnelle et parlementaire. Il s'agit d'un système politique démocratique. Le chef de l'État est le roi Albert II. Il partage son pouvoir avec le Parlement qui est élu. Son pouvoir devient donc limité. Depuis le 20 décembre 2007,le premier Ministre Belge est Yves Leterme, issu du parti CD&V.

Les partis politiques :
Tous les grands partis sont depuis 1970 des partis politiques des Communautés. Il s'impose de parler des partis politiques Flamands, des partis politiques francophones. À cause des querelles linguistiques, il y a des divisions marquées entre ces deux communautés. Mais chacune possède un parti libéral (l'Open-VLD pour la région flamande, le MR pour la région wallonne), un parti socialiste, (SP.a-VP/PS), un parti chrétien démocrate (CD&V/cDH) et un parti vert (groen !/Écolo)
















Démographie

La population belge est répartie sur l'intégralité du territoire mais il y a quand même une forte densité .
Population : 10 584 535 habitants (2007). 0-14 ans : 16,5 % ; 15-64 ans : 66,1 % ; + 65 ans : 17,4%
Densité : 342 hab./km²La densité de population est la troisième plus importante de l'Union européenne, après celle de Malte et des Pays-Bas et avant le Royaume-Uni et l'Allemagne.*Espérance de vie des hommes : 76 ans (en 2007)*Espérance de vie des femmes : 82 ans (en 2007)*Taux de croissance de la population : 0,12 % (en 2007)*Taux de natalité : 10,29 ‰ (en 2007)*Taux de mortalité : 10,32 ‰ (en 2007)*Taux de mortalité infantile : 4,6 ‰ (en 2007)*Taux de fécondité : 1,6 enfant/femme (en 2007)*Taux de migration : 1,22 ‰ (en 2007)*Taille moyenne des hommes : 1m76


















Organisation de l’État fédéral belge


Armoiries de la Belgique


La Belgique est une monarchie constitutionnelle et un État fédéral, dont le chef d’État actuel est le roi Albert II. En pratique le pays conserve quelques caractéristiques confédérales.
La Constitution fut amendée en 1993 pour adopter un système fédéral afin d’éviter la rupture entre néerlandophones et francophones. Malgré cela, les tensions politiques, culturelles, linguistiques et économiques existent toujours entre les deux communautés. Un parti politique flamand, le Vlaams Belang, prône ainsi l’indépendance de la Flandre à court terme tandis qu’un parti francophone très minoritaire, le RWF, souhaite le rattachement de la Wallonie et de Bruxelles à la France. Ces deux mouvements sont d’obédience républicaine par nature.
Le fédéralisme belge est bâti sur le concept d’équipollence des normes, c’est-à-dire que le niveau de pouvoir fédéral n’a aucune préséance par rapport aux entités fédérées. Un décret voté au Parlement wallon ne peut ainsi pas être contredit par une loi belge. De plus, comme les entités fédérées ont, pour l’essentiel, des compétences exclusives (y compris sur la scène internationale), une même compétence ne peut pas être détenue à la fois par les entités fédérées et par l’État belge.
















Provinces


Les provinces représentent un niveau politique intermédiaire entre la Région et la commune. La Belgique (en dehors de la région bruxelloise qui constitue un territoire provincial quasiment dénué d’institutions provinciales, à l’exception d’un gouverneur), est divisée en dix provinces, qui dépendent directement des Régions.

Régions et provinces de Belgique

Anvers (Anvers) – Antwerpen (Antwerpen)
Brabant flamand (Louvain) – Vlaams-Brabant (Leuven)
Flandre-Occidentale (Bruges) – West-Vlaanderen (Brugge)
Flandre-Orientale (Gand) – Oost-Vlaanderen (Gent)
Limbourg (Hasselt) – Limburg (Hasselt)
Brabant wallon (Wavre) – Waals-Brabant (Waver)
Hainaut (Mons) – Henegouwen (Bergen)
Liège (Liège) – Luik (Luik)
Luxembourg (Arlon) – Luxemburg (Aarlen)
Namur (Namur) – Namen (Namen)